Le titre-restaurant booste l’économie et crée de l’emploi

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Si la vocation sociale du titre-restaurant n’est plus à démontrer, on en oublie trop souvent que c’est également un formidable booster économique pour les commerces du secteur de la restauration et de l’alimentaire.

Parce qu’il est dédié au financement de repas, avec impossibilité de le transformer en espèces, le titre-restaurant (TR) est en effet une source de consommation immédiate et de proximité. C’est donc un bénéfice direct et intégral pour le tissu économique local et pour l’emploi.

Le titre-restaurant représente près de 10% du chiffre d’affaire du secteur de la restauration

Au fil des décennies, les titres-restaurant ont apporté un pouvoir d’achat indéniable aux salariés. Du fait de la réglementation imposant une zone géographique, ils contribuent également de façon significative à une synergie entre les entreprises qui l’adoptent et les commerces de proximité et donc au développement de l’économie locale.

Pour chaque euro investi par l’employeur dans un titre-restaurant, ce sont 2,37 euros qui sont au final injectés dans l’économie française. En 2014, la valeur faciale du TR était de 7,60 euros et a généré un chiffre d’affaires de près de 7,5 milliards d’euros. Partant du constat que les salariés complètent le prix de leur repas de 2,30 euros en moyenne au-delà de la valeur faciale du TR, cela génère une manne supplémentaire non négligeable.

Cet écosystème profite aussi bien à la restauration (traditionnelle et rapide) dont 10 % du chiffre d’affaires est issu des transactions via les TR qu’aux petits commerces et grandes surfaces. Les restaurants proposant des menus adaptés (service rapide, prix bas), les boulangeries et les traiteurs sont les premiers bénéficiaires d’autant plus s’ils sont situés à proximité de zones d’affaires et d’activité. C’est aussi pour eux l’assurance d’une clientèle fidèle.

14% des emplois dans le secteur de la restauration sont induits par les titres-restaurant

Le titre-restaurant contribue de manière significative au maintient et à la création d’emplois. Ainsi 109 847 emplois dépendaient directement de l’économie des TR en 2014, dont 74 000 dans le seul secteur de la restauration. Cela représente 14 % de la masse salariale totale de ce secteur.

Des emplois principalement locaux sans possibilité de délocalisation du fait des règles de fonctionnement du TR (zone géographique d’utilisation) et situés dans l’environnement proche des zones d’activité, des centres d’affaires.

Et si le TR continue sa progression, il pourrait contribuer à une augmentation significative du nombre d’emploi qui pourrait bien passer à 125 000 d’ici 2018.